Amazonie : vos craintes

On vous comprend, rassurez-vous, qui n’aurait pas peur de se rendre dans cette forêt immense et impressionnante sans avoir quelques criantes ?

Les bestioles

C’est souvent la première crainte… on parle d’araignées, de fourmis qui piquent fort, de piranhas, de serpents… et même de moustiques.
La première chose à savoir est qu’avec la panoplie suivante, vous écartez quasiment 90% des risques :

  • Des bottes en caoutchouc : même les autochtones les utilisent pour la forêt. Très peu de risques que quelque chose traverse l’épaisse couche caoutchouc. Pas de piqûres de serpents, ni de risque d’infection en marchant dans une flaque.
  • Des T-shirts à manches longues : celles-ci éviteront le contact direct avec les insectes ou plantes
  • Moustiquaire : pour dormir rien de mieux, aucun insecte ou animal ne rentrera vous déranger. Je parlerai plus loin du paludisme.
  • Maillot de bain moulant pour se baigner.

Sachez aussi qu’il existe peu d’animaux agressifs qui se prendraient la peine de vous attaquer, entouré de vos guides, et que le principal danger est si vous en dérangez un, d’où les protections ci-dessus.
N’oubliez donc pas que vos guides ont connaissance de ces dangers et que sans que vous le sachiez ils les anticipent pour votre sécurité (et la leur).

La peur de ces bêtes en général s’estompe considérablement après les 2 premiers jours, une fois convaincu que la forêt n’est peut-être pas si dangereuse dans ces conditions de visite.

Ajoutons pour autant que dans la plupart des lieux où nous nous rendons il existe quelques moyens de soin, sans compter sur la pharmacopée naturelle dont les indiens ont le savoir.

Pour autant et s’agissant de lieux isolés, comme la montagne ou pour les croisières en mer, ces visites ne peuvent être considérées comme étant dépourvues de dangers. Cela reste de votre ressort, basé sur nos conseils, de faire le choix de nous accompagner.

Le paludisme et autres joyeusetés

Un premier point : le paludisme n’est pas omniprésent ! Il existe des lieux de l’Amazonie qui n’en souffrent pas et des périodes de l’année où il est absent. Par souci de simplicité car il est difficile d’en définir une carte précise, les autorités, comme l’Institut Pasteur, considèrent la zone entière comme étant à risque.

Le moustique porteur du paludisme est surtout actif au lever et au coucher du soleil. Cela réduit donc encore un peu les risques.

Si à cela vous ajoutez une crème anti-moustique et la nuit un moustiquaire on peut dire que vous avez réduit considérablement la probabilité d’être piqué par un insecte porteur du virus.

Et si cela ne vous suffit pas vous pouvez engager un traitement préventif qui reste de votre choix et selon votre sensibilité.
Sachez toutefois qu’aucune chimioprophylaxie n’est efficace à 100 %.
Les antipaludéens proposés ont une efficacité fonction des zones de résistance définies par l’OMS (3 zones). Pour l’Amazonie, la zone considérée est la 3, zone de méfloquino-résistance. Les quatre principales molécules qui sont employées sont la chloroquine, le proguanil, la méfloquine et la doxycycline.
Renseignez-vous auprès de votre médecin.

Il existe aussi des solutions plus naturelles, à base de plantes, l’artemisia, une plante chinoise, ou la quinquina, d’homéopathie (Arsenicum album, Ledum Palustre), d’huiles essentielles.

Le paludisme n’est pas l’unique maladie qui sévit en Amazonie mais les autres sont plus rares. Si vous êtes préoccupé par ce sujet, le mieux est alors de s’adresser à votre médecin traitant qui saura vous prescrire une solution adaptée à votre cas.

Le climat

C’est un climat tropical. Qui dit tropical, dit pluies intenses mais relativement courtes et chaleur.
La température moyenne est de 27,9ºC en saison « sèche » et 25,8ºC en saison humide.
Ce qu’il faut prendre en compte c’est le degré d’humidité ambiante : 77% en saison « sèche » et 88% en saison humide. Cela entraîne de prévoir des vêtements de rechange car ceux-ci ne sèchent pas facilement. Et de prendre des précautions pour vos appareils électroniques qui ne font pas bon ménage avec l’eau.
Une solution simple est d’emmener des sachets à fermeture zip par pression (comme les sachets alimentaires) et d’y adjoindre des sachets dessicants comme ceux que l’on trouve lorsque l’on achète des équipements électroniques :